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Volkswagen a intronisé Oliver Blume à la tête de son comité exécutif

Blume assurera désormais le futur de Volkswagen. Il s’agit de son nouveau CEO. À peine après sa prise de fonction, le cinquantenaire a fait part de ses projets pour les voitures à batteries. Le nouveau patron a notamment déclaré vouloir intensifier les efforts de basculement de cette firme automobile vers l'électromobilité.

Oliver Blume a pris le 1er septembre dernier la présidence du directoire de Volkswagen. Il remplace Herbert Diess qui, après avoir géré le groupe depuis 2018, l’a quitté prématurément. À signaler que le mandat de l’Autrichien ne devait se terminer que d’ici trois ans.

Un des chantiers qui attend le nouveau PDG porte sur les programmes informatiques. Il pourrait dans ce cadre miser davantage sur des prestataires externes. Ce qui pourrait générer des opportunités pour les développeurs en portage salarial. Une forme d’emploi entre entrepreneuriat et salariat qui s’est fortement progressée ces dernières années. Elle a en effet enregistré une expansion évaluée à approximativement 70 % entre 2017 et 2020.

Oliver Blume voit un intérêt dans les électro-carburants

Le prédécesseur d’Oliver Blume voulait effectuer le codage en interne. Herbert Diess a opté pour cette démarche en espérant engranger de conséquents bénéfices. Un spécialiste de l’automobile électrique, Matthias Schmidt, tente d’expliquer le potentiel choix de l’entrepreneur allemand :

Pour faire fonctionner les logiciels, il faut des codeurs et pas des ingénieurs automobiles.

Le nouveau CEO pourrait aussi se distinguer sur le sujet des carburants synthétiques. Ces derniers sont produits à l’aide entre autres de carbone dans l’atmosphère recourant à l’électricité. Ils permettent d’utiliser des moteurs à combustion interne rejetant une minime quantité de CO2. Insuffisamment convaincu de l’efficacité de ce combustible, Herbert Diess avait décidé de tout parier sur les automobiles électriques. Cependant, son successeur a affirmé dans une récente entrevue qu’il trouvait dans les électro-carburants un complément sensé pour l’électromobilité. Le directeur du Center Automotive Research, Ferdinand Dudenhöffer, pense que face aux risques d’un tournant trop brusque :

Volkswagen va s'éloigner un petit peu de la stratégie du purement électrique.

L’expert estime que l’exploitation massive d’e-carburants se révèle impossible à réaliser en l’état. L’évoquer permet en revanche de concevoir un futur pour les moteurs à essence ou diesel, soutient-il. Le sujet, épineux, sera bientôt tranché à la Commission européenne. L’institution étudie présentement la possibilité de bannir les automobiles particulières neuves non électriques dès 2035.

Soutenir la cadence de l’entreprise dans l’électromobilité

Oliver Blume pourrait contribuer à la survie des voitures roulant aux carburants alternatifs au-delà de cette échéance. Les experts avertissent seulement que ce concours risque à l’opposé de ralentir la progression de Volkswagen sur l’électrique. Dans cette hypothèse, le géant de Wolfsburg prendrait du retard sur son rival américain Tesla.

Le nouveau PDG du titan allemand a néanmoins souligné en interne qu’il est épris d’un vif intérêt pour l’électromobilité. Le dirigeant a appuyé qu’il reste fidèle à cette voie, puis a ajouté :

[…] Nous allons maintenir le rythme actuel et, si possible, l’augmenter.

Pour concrétiser ses propos, Oliver Blume a élaboré un projet détaillé axé sur dix volets. Celui-ci vise à poursuivre l’accélération dans ce secteur en s’appuyant sur les principaux marchés que forment :

       L’Amérique du Nord ;

       La Chine ;

       L’Europe.

Le but consiste par ailleurs à amoindrir les coûts pour améliorer les profits de la multinationale. Sur ce terrain, la concurrence promet donc d’être ardue entre le constructeur texan et Volkswagen. Grâce à ses usines géantes, Tesla intensifie constamment ses rythmes de production. Les tarifs de ses véhicules continuent aussi de diminuer, même s’ils demeurent extrêmement chers pour la majorité des acquéreurs.