Too Good To Go se renforce dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Dans cette optique, la multinationale vient d’annoncer l’acquisition d’une jeune pousse française spécialisée dans ce domaine. Ce rapprochement lui permettra de raffermir ses relations avec la grande distribution. Le groupe s’est abstenu de communiquer combien la reprise de cette pépite lui a coûté.
Too Good To Go s’est approprié CodaBene, une start-up française spécialisée dans la revalorisation des produits commercialisés en supermarché. L’entreprise diversifie ainsi son activité et son type de clients dans l’Hexagone. Cette opération lui permet en effet de s’introduire dans le domaine du business to business.
Pour assurer son développement dans ce marché, la pépite danoise peut engager un consultant spécialisé en la matière. Le recours à une société de portage salarial est recommandé dans ce dessein. Cette démarche garantit une action rapide comparée à la conduite d’un recrutement interne. Elle permet aussi d’éviter les obligations administratives liées au prestataire, de profiter d’un service adapté à sa trésorerie, etc.
La société continue calmement son agrandissement
Too Good To Go, présent dans 17 pays, mène une grande partie de ses activités en France. Sur les 67 millions de téléchargements totalisés par son application anti-gaspillage alimentaire, 25 % proviennent de ce pays. L’été dernier, le groupe a annoncé un tour de table. Il n’a toutefois dévoilé jusqu’à maintenant aucune information sur son fonctionnement financier. L’an passé, la firme avait récolté 31 millions de dollars afin de programmer entre autres son exportation vers l’Amérique du Nord. Cependant, pour le moment, elle n’a livré aucune donnée sur sa rentabilité. Phénix, son concurrent tricolore, entend pourtant de son côté dégager un résultat excédentaire en 2023.
Sous la direction de Lucie Basch en France, Too Good To Go affiche de la résilience face à la crise. La start-up poursuit tranquillement son développement. La multinationale collabore avec des banques alimentaires. Le magazine Time l’a désignée comme l’une des 100 entreprises aux plus fortes influences de la planète.
Sur le Vieux Continent, elle permet aux boulangers de se débarrasser de leurs produits non vendus en fin de journées. Ceci en échange d’une réduction de prix offerte aux consommateurs. La jeune pousse dispose de magasins partenaires en Italie, en Belgique, au Royaume-Uni, par exemple.
La firme se dote d’une application de prévention de la péremption
CodaBene intervient dans l’anticipation de la péremption. La start-up développe une application avertissant automatiquement les vendeurs quand la date limite de consommation (DLC) de leurs articles approche. Elle leur permet ainsi de diminuer facilement leur tarif afin de prévenir qu’ils soient jetés. Les statistiques de la pépite dévoilent que ses services empêchent le gaspillage de plus de trois millions de denrées mensuelles. Pour l’heure, beaucoup de commerçants fonctionnent encore au moyen de vérifications à la main.
Baptisée DLC Memo, l’application est aussi en mesure de localiser l’emplacement des références concernées dans la boutique. Cette fonctionnalité assure une réduction des déplacements futiles des collaborateurs. L’éditeur révèle qu’une intelligence artificielle fonctionne en arrière-plan afin de donner des suggestions pour choisir entre :
- Don à une association ;
- Baisse de prix adressée aux consommateurs finaux.
Cette initiative profite aux démunis, représentant environ 15 % des Français, soit quelque 10 millions d’individus à faibles revenus. Cependant, elle contribue aussi à la préservation de l’environnement.
L’encadrement de Codabene ainsi que ses employés sera maintenu. Sa cession apporte à son acquéreur un millier de clients, parmi lesquels se trouvent Intermarché, Casino, Monoprix, Carrefour, Leader Price... Too Good To Go et cette entreprise cumulent un volume d’affaires dépassant les 30 milliards d’euros par an.