2023 est une année particulièrement prometteuse pour les spécialistes de l’aéronautique et de l’ingénierie spatiale à la recherche d’un travail. Comme d’autres industries dans le domaine, le groupe Thales annonce un recrutement à grande échelle. Parmi les milliers de places à prendre, 4 000 sont des emplois récemment créés.
L’industrie spatiale et aéronautique est en quête de talents. Le groupe Thalès prévoit des milliers de recrutement pour cette année. Les postes à pourvoir sont essentiellement basés en France. Néanmoins, de nouveaux employés rejoindront leur équipe à l’étranger. Mis de côté durant la crise pandémique, le secteur aéronautique du groupe propose cette année des postes vacants. Les professionnels de l’aérospatiale souhaitant collaborer avec cette compagnie internationale sans perdre leur indépendance pencheront pour le portage salarial. Thales est une entreprise de renommée internationale spécialisée dans le domaine de la sécurité. Le recrutement chez Thales est très sélectif et se fait en fonction des compétences et des expériences des candidats. Les profils recherchés sont souvent des ingénieurs et des experts en cybersécurité, en intelligence artificielle, en cryptographie, etc.
Le portage salarial peut être un choix intéressant pour les travailleurs indépendants qui souhaitent travailler avec des entreprises comme Thales. En effet, le portage salarial permet de bénéficier d'un statut de salarié tout en étant indépendant et de travailler sur des missions ponctuelles pour des entreprises de renom. Cela permet aux travailleurs indépendants de mettre en avant leur expertise et leur expérience tout en bénéficiant d'une certaine sécurité juridique et sociale.
Les offres d’emploi foisonnent du côté des compagnies françaises de la technologie aérospatiale
Le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales ou Gifas partage ses prévisions pour 2023. La filière totalise 15 000 embauches à venir cette année sur tout le territoire français. Une forte compétition pour dénicher des ingénieurs est pressentie entre les quelques 400 entreprises œuvrant dans le domaine. Le géant Thales arrive en tête du classement de recrutements massifs de l’année. Il envisage 5 500 embauches dans toute la France. Ce nombre représente près du total de ses offres d’emplois de l’année estimées à 12 000 employés. Au cours d’une interview, Patrice Caine, PDG de l’entreprise fait remarquer : « nos activités sont toutes en croissance, ce qui explique nos importants besoins de recrutement, en particulier de jeunes talents. »
Pour sa part, Airbus compte embaucher 3 500 professionnels en France sur 13 000 postes à pourvoir dans le monde entier. Concernant le groupe Safran, l’offre prévue sur la totalité de l’Hexagone est de 4 500 nouveaux employés. À l’échelle mondiale, cette organisation projette aussi de recruter 12 000 personnes en 2023. Pour les futurs diplômés de l’aérospatiale, ces taux de recrutement élevés sont une garantie de débouchés.
Les prévisions d’embauche de Thales pour 2023 battent les records
Présent sur 4 continents, le groupe Thales propose également nombreuses places à l’étranger. Hors France, 3 350 nouveaux talents rejoindront la firme en Europe. En Amérique du Nord, les nouvelles recrues seront au nombre de 730. Sur le territoire australien, l’effectif des nouveaux employés pour l’horizon 2023 est estimé à 600. En Inde, la compagnie dispose d’un bureau d’études spécialisé en ingénierie de la sécurité numérique et en aéronautique. Cette structure à elle seule devrait accueillir 600 nouveaux travailleurs. En somme, 2023 est une année record, si l’on reprend les termes de Clément de Villepin pour parler d’embauches. Toutefois, Thales n’en est pas à son premier recrutement massif, toujours selon leur directeur RH. D’après lui, « cette dynamique de croissance existe depuis de nombreuses années. Depuis 2015, on recrute au moins 5.000 personnes par an. »
L’année dernière, le groupe totalise 11 500 contrats d’embauche. Parmi ces nombreux nouveaux employés, près du tiers sont des femmes.
Pour en revenir à 2023, 40 % des embauches portent sur les fonctions support. Une proportion équivalente est attribuée à la recherche dans les domaines de la cybersécurité, l’ingénierie système, l’algorithmie et l’intelligence artificielle. Le reste de la main d’œuvre à trouver appartient aux branches de la logistique et de la production industrielle.