Au cours de ces dernières années, le télétravail s’est généralisé. Ce mode de travail est plébiscité par les français. Selon un récent sondage, beaucoup d’employés en télétravail se sentent contraints de rester connectés à leur poste de travail pour prouver leur présence. Ceci, bien qu’ils aient fini leurs tâches. Néanmoins, ce phénomène est contreproductif, on remarquera, en effet, une baisse d'efficacité notable.
Une perte de productivité causée par le présentéisme numérique
Alors que le télétravail est en théorie un modèle d’organisation qui permet d’avoir des horaires plus souples, une étude de GitLab et Qatalog a démontré que les télétravailleurs subissent tout l’inverse. Sur 2 000 employés interrogés, on observe, en effet des horaires de bureau conventionnels.
Pour prouver qu’ils sont toujours «actifs », ces professionnels utilisent des « astuces » récurrentes. En effet, ils répondent à leurs emails à des instants clés de la journée et participent à des réunions qui ne les concernent pas.
Aussi, le rapport dévoile que ces activités font perdre à l’employé en moyenne 67 minutes par jour.
Une étude de Malakoff Humanis avance quatre raisons principales qui justifient le présentéisme dans les entreprises et ces pratiques s’observent également en cas de maladie des actifs. Les raisons ? 39 % des salariés ne veulent pas perdre le rythme, 37 % car les journées de carence ne sont pas prises en charge, 22 % affirment qu’ils ne peuvent pas déléguer leurs tâches, 21 % ont peur d’être surchargés à leur retour.
Cependant, le présentéisme numérique a des impacts négatifs, comme la fatigue, le mal-être et l’insatisfaction au travail. Il influe également sur la perte de motivation, entraîne un travail de moins bonne qualité, et participe à la dégradation de l’ambiance en général.
Quelles solutions pour lutter contre le présentéisme numérique ?
Instauré par la loi dite « Loi travail » du 8 août 2016, le droit à la déconnexion est en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Il vise à assurer le respect des temps de repos et de congés, garantir l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale, et protéger la santé des salariés.
De plus, passé une heure, il est important de ne pas envoyer de messages à titre professionnel. Ce sont autant de règles et de normes que les entreprises sont tenus d’instituer.
Une étude d’Ipsos révèle que les actifs français priorisent la flexibilité et le travail hybride. Pouvoir choisir entre présentiel ou distanciel, contribue à la productivité et procure un sentiment de liberté. Une autonomie dont bénéficient les professionnels ayant adoptés le portage salarial.
Les salariés portés bénéficient d’une double autonomie. Outre la possibilité de travailler à distance, les salariés portés profitent d’un statut à mi-chemin entre freelance et salariat.
Le travail hybride plaît aux Français
De nombreux critères poussent les actifs à travailler depuis leur domicile.
Gain de temps et d’argent, le télétravail est synonyme pour beaucoup d’économies.
Toutefois, les collaborateurs ne boudent pas le bureau pour autant.
Le travail hybride permet de concilier vie personnelle et professionnelle, d’ailleurs 52 % des sondés partagent cet avis.
L’organisation hybride a indéniablement des conséquences positives et l’enquête d’Ipsos va en ce sens. En effet, elle permet, d’après les actifs sondés, une meilleure interaction avec leurs collègues, une plus forte motivation et une plus grande productivité.
