Les « soft skills », ces compétences comportementales en entreprise, ont évolué pour devenir des atouts majeurs. Si les aptitudes techniques étaient autrefois les seuls critères déterminants, aujourd’hui, le recrutement subit une profonde mutation. Désormais, les salariés et les managers doivent cultiver des qualités humaines, telles que la créativité, l’empathie et la confiance en soi, pour exceller dans leurs fonctions.
La machine a-t-elle surpassé l’humain ? Pas encore !
Les compétences comportementales revêtent une importance grandissante face à l’automatisation et à l’intelligence artificielle.
Les robots peuvent exécuter des tâches techniques, mais ils sont incapables de reproduire les véritables comportements humains. Ainsi, les recruteurs accordent aujourd’hui une place centrale à ces « soft skills » dans leurs recherches de profils adaptés.
Développer ces domaines de compétences n’est pas une tâche aisée, mais c’est possible. Certaines agences accompagnent désormais salariés et chefs d’entreprise dans ce processus.
Elles soulignent que chacun détient en soi le potentiel pour acquérir ces qualités, bien que certaines aient pu être plus ou moins cultivées selon le contexte social ou familial.
Des qualités à découvrir, à développer et à entretenir
La confiance en soi, par exemple, n’est pas quelque chose d’inné, mais peut s’acquérir à force de travail.
Selon un spécialiste, « l’approche repose sur une stratégie des petits pas. Cela implique une progression graduelle et constante, tout comme un entraînement sportif régulier ».
Ces « soft skills » interagissent entre elles et s’influencent mutuellement. Elles constituent un ensemble où la capacité à résoudre des problèmes complexes, la confiance, l’intelligence émotionnelle, l’empathie, la communication, la gestion du temps, du stress et la créativité, entre autres, se complètent pour former un professionnel accompli.
La volonté d’entreprendre, l’audace, la motivation, la vision, la présence, le sens du collectif et la curiosité font également partie de ces compétences comportementales.
Chacune joue un rôle spécifique dans la réussite professionnelle et favorise l’épanouissement individuel au sein de l’équipe.
Bref, ces « soft skills » sont désormais des qualités recherchées par les recruteurs. Leur développement continu tout au long de la carrière permet non seulement de performer, mais aussi d’établir des relations enrichissantes entre collègues et de contribuer positivement à l’environnement de travail.