Un acteur international déterminant du secteur spatial et de l’aéronautique, Safran réalise des investissements d’ampleur dans le numérique. Afin de supporter ses projets, il embauche au sein de sa Digital Factory, mais aussi de celle de ses sociétés. Des opportunités très intéressantes sont à saisir, selon la directrice de cette entité.
Le groupe industriel et technologique Safran se trouve dans une étape de très fort recrutement sur le plan numérique. La directrice de sa Digital Factory, Isabelle Luu, a fourni quelques détails sur ce sujet au média L'Usine digitale. L’entreprise compte ainsi multiplier par deux le nombre de collaborateurs de cet organe d’ici 2025 ou 2026, d’après elle.
À ce sujet, le recours à une société de portage salarial représente une option intéressante lorsqu’on recherche des prestataires externes. Cette solution permet de réduire au maximum la gestion sociale et fiscale de la prestation de service. Les tâches y afférentes étant prises en charge par ce type d’établissement.
Certains soft-skills sont exigés aux postulants
Selon Isabelle Luu, cette dynamique numérique concerne tout Safran. Le groupe embauche tant sur le plan central que dans ses douze filiales. La société pourvoit des postes très diversifiés, affirme la directrice de la Digital Factory. Elle songe à engager des ingénieurs data scientists, des scrum masters, des product owners, des programmeurs, etc.
La responsable souligne que les candidats doivent détenir certains soft-skills. Ils recherchent des individus curieux, en constant apprentissage, capables d’émettre des suggestions, mais aussi :
- Disposant d’une importante capacité à s’adapter ;
- Possédant une aptitude à collaborer en équipe intégrée ;
- Faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit ;
- Etc.
Chez Safran, indique Isabelle Luu, les acteurs du numérique doivent intervenir au plus près des besoins métier. Ce qui requiert, au-delà des connaissances techniques, des compétences relationnelles et humaines. La cadre poursuit que du fait de la présence de Safran à l’international, ils accordent aussi une importance à :
[…] La capacité de chacun à travailler dans des univers culturel et professionnel différents.
Côté hard-skills, l’entreprise recherche des personnes détenant de consistantes connaissances. Pour autant, aucun prérequis n’est demandé. Par exemple, l’on peut postuler sans avoir fréquenté une grande école d’ingénieurs. Les sortants des universités sont également les bienvenus.
Les débutants sont acceptés
De la même manière, ajoute Isabelle Luu, Safran peut embaucher des profils seniors, mais aussi des juniors. Les ingénieurs justifiant d’une expérience professionnelle éprouvée sont toutefois plus appréciés au sein de la Digital Factory au sens propre.
Pour les programmeurs, entre autres, l’entreprise recrutera des personnes aptes à concevoir et développer des logiciels variés. Ces derniers devant satisfaire aux besoins des métiers qui en manifestent. Parmi les programmes voulus figurent les applications de visualisation et de croisement de données, d’impression tridimensionnelle, mobile, Web, etc.
Aujourd’hui, la Digital Factory du groupe compte 65 salariés. Des personnes qui détiennent des connaissances numériques et Data sur des nouvelles technologies très pointues. Chaque filiale de Safran abrite ce type d’entité au sein de leurs Directions Systèmes d’Information.
Cet organe exécute trois principales tâches :
- Fournir des instruments au meilleur état de l’art facilitant la collaboration en entreprise et des cas d’utilisation augmentés ;
- Concevoir des logiciels industrialisés, qualitatifs et clés en main en exploitant les technologies de développement numérique les plus récentes ;
- Participer à la gestion de la chaîne d’approvisionnement de l’information. Ce qui signifie gérer le cycle de vie de la donnée par l’intermédiaire d’une équipe d’architectes et d’ingénieurs de données.
L’objectif étant de produire des outils numériques et Data à forte valeur ajoutée. Ceci pour appuyer les métiers et les streams 4.0 de Safran.