Les employeurs s’appuient sur différents schémas de transmission de connaissance afin d’assister la montée en compétence de leurs salariés. Parmi les formules à la mode aujourd’hui figure à ce titre le micro-learning. Une technique d’apprentissage qui garantit une meilleure intégration des connaissances, une individualisation... Beaucoup d’organisations misent également sur le coaching en mentorat.
La pandémie de Covid-19 a accentué le désir des travailleurs d’acquérir de nouveaux savoirs et de maîtriser des sujets inédits. Cette envie, visible notamment chez les consultants informatiques, s’adjoint au besoin d’actualiser régulièrement certaines compétences susceptibles de tomber en désuétude. Les entreprises sont presque tenues de s’adapter afin de rester compétitives sur le marché.
Pour que le collaborateur y prête intérêt et suive sa formation, divers formats doivent lui être proposés. Sur ce plan, les Français privilégient de plus en plus le micro-learning. Un mode de téléenseignement basé sur une série de cours flexible. Dans celui-ci, l’apprentissage est axé sur ce qui permet à l’employé d’acquérir vite la performance voulue.
Le micro-learning assure de la flexibilité
Le micro-learning présente beaucoup d’avantages. Grâce à ce format, l’élève peut revenir tant de fois que souhaité sur un cours qu’il juge fondamental. Le travailleur élabore de cette manière un programme de formation sur-mesure.
Ce dispositif garantit aussi une certaine flexibilité grâce à sa faculté de se mélanger à des plans d’enseignement plus traditionnels. La directrice innovation chez l’établissement de formation Demos, Florence Villedey, précise :
Il peut s’utiliser en amont d’un moment fort de l’apprentissage pour s’entraîner sur un geste, découvrir des notions, et en aval pour de l’ancrage mémoriel.
Cette méthode peut également être combinée à un coaching et participer à un plan de formation incluant de la gamification. Ceci en réel avec un escape game éducatif, entre autres, ou sur Internet avec des jeux de simulation.
Le micro-learning améliore aussi la mémorisation. L’enseignement dans ce type de formule se grave plus longtemps et mieux dans la tête. Pour cause, ce type d’apprentissage est basé sur la vidéo, de ce fait, assimilant :
- L’image ;
- Le son ;
- Le texte.
Nous recommandons cependant de suivre ses cours pendant un semestre à 12 mois. L’idée est de garantir que l’employé puisse se construire une connaissance et joindre les renseignements entre eux. Florence Villedey indique qu’afin d’obtenir un meilleur résultat de l’apprentissage, « qu’il faut s’assurer que le collaborateur fréquente les modules à un rythme efficace. »
Le blended learning se développe en France
Une tendance relativement solide est aussi apparue l’année dernière du point de vue des formats de formation offerts aux salariés. Elle est fondée sur le blended learning. Une technique qui fusionne l’enseignement en présentiel et à distance. Ce modèle de formation permet d’alterner :
- Les cycles au cours desquels le travailleur partage ses expériences avec d’autres élèves et des professionnels ;
- Les périodes d’acquisition de la connaissance sur le Web des disciplines apprises.
Les employeurs peuvent par ailleurs fournir à leurs salariés du coaching en tutorat ou des ateliers d’intelligence collective. L’idée consiste à solliciter l’intervention d’experts et spécialistes pour les initier à une thématique ou une question déterminée.
Pour mémoire, la loi impose à toute société de former ses collaborateurs. Cet apprentissage doit aider l’employé à s’accommoder à son poste de travail et demeurer à jour quant à l’évolution :
- Des organisations ;
- Des technologies.
La formation professionnelle en entreprise est régie depuis le début janvier 2019 par une nouvelle réglementation. Le texte instaure entre autres le plan de développement des compétences. Cet instrument de pilotage répond à la contrainte prévue par la loi pour les employeurs d’instruire leurs travailleurs. Il simplifie le plan de formation et s'y substitue.