Après son implantation en Espagne, la SNCF proposerait des trajets en Italie. La compagnie tricolore userait de la renommée de la SVI ou « SNCF Voyages Italia » pour faciliter la réalisation de son projet. L’offre concerne le modèle OUIGO et serait une riposte aux opérateurs du marché. En somme, le projet Allegro offrira une alternative populaire et plus pratique.
Nommé Projet Allegro, ce serait la mise à disposition du train OUIGO pour des trajets entre Venise, Milan, Turin et Rome. La SNCF compte élargir son réseau ferroviaire en Italie d’ici 3 ans. En investissant le marché italien, la compagnie favorise sa croissance, mais elle défie aussi Trenitalia. Cette dernière étant son équivalent sur les rails italiens.
Bien que la SNCF présente déjà un trajet de Paris à Milan, ce projet d’extension ajouterait 13,5 allers-retours journaliers. Pour les travailleurs en portage salarial à l' international, cette alternative les dispenserait de l’utilisation d’une voiture de service. De plus, leurs abonnements à l’OUIGO seraient couverts par leurs employeurs.
L’offre de la SNCF
À travers le projet Allegro, la SNCF proposerait quatre trajets de Turin à Venise et neufs pour Milan à Rome. Le ralliement sera effectué par le modèle de train OUIGO de la compagnie. Cette alternative connue pour son accessibilité va ainsi assurer un voyage à bas prix. En effet, la politique en matière de coût prévue pour la mise en place de ce projet a pour but d’attirer les voyageurs.
De plus, la SNCF compte s’emparer du marché en offrant la praticité. En effet, la vente des billets serait surtout digitalisée. En outre, la compagnie française souhaite mettre en œuvre la même stratégie que pour son insertion en Espagne. Pour Arnaud Aymé, ce projet est la « suite logique » du succès de la SNCF à Madrid. Celui-ci étant analyste des transports au sein de la société Sia Partners. Pour le moment, la SNCF se concentre sur l’adaptation du réseau ferroviaire italien pour permettre aux TGV OUIGO de circuler dans le pays.
Le défi face à la concurrence
La SNCF proposera une alternative low-cost comparée aux opérateurs déjà présents en Italie. Le projet de la compagnie tricolore s’inscrit comme étant une riposte contre la venue de Trenitalia.
Selon un administrateur de la SNCF, « en Italie, il n’y a que des trains plutôt premium. Avec Ouigo, on proposerait quelque chose de populaire qui n’existe pas pour séduire les voyageurs loisirs. »
Cette pratique se base sur la même idée que pour le low-cost aérien. Concrètement, ce serait des trains qui afficheront fréquemment complet.
Par ailleurs, la SNCF est déjà partiellement présente sur le marché transalpin grâce à SVI. Cette société possède le Certificat de Sécurité Unique nécessaire pour circuler dans le pays.