Après son tour de table d’amorçage, Aqemia vient d’en diriger un nouveau auprès d’Elaia Partners, Large Venture et Eurazeo. La compagnie pharmaceutique prévoit de destiner les fonds levés dans l’invention de nouveaux médicaments. Cette opération intervient alors que d’autres jeunes pousses de la Tech ont également clôturé des rondes de financement.
Entre les 17 et 21 octobre derniers, les jeunes pousses de la French Tech ont finalisé d’énormes campagnes de financement. Le cabinet eCap Partner a appris lors de son décompte hebdomadaire qu’elles ont levé au total quelque 110 millions d’euros. Sur cette somme, 6 millions d’euros ont été récoltés par Beebs. Une plateforme de mobilier, de vêtements et d’équipements d’occasion auprès de laquelle les consultant qualité en freelance peuvent prospecter.
Pour remarque, ces travailleurs ont la possibilité de s’orienter vers le portage salarial pour faciliter la gestion de leur activité. Cette forme d’emploi permet en effet de passer les contraintes administratives à la société de portage.
Aqemia a annoncé une levée de fonds en série A
La plateforme web du spectacle vivant Théaomai a bouclé dans le même temps une ronde de financement d’un million d’euros. Cette opération a été marquée par la participation des fonds d’investissement Re-Sources Capital et Activa Capital.
Parmi les start-ups ayant organisé une levée de fonds entre les 17 et 21 octobre 2022 figurent également :
- La plateforme de pilotage analytique pour les entreprises SaaS Fincome : 1 million d’euros ;
- La solution de logement à temps partiel FlexLiving : 1,1 million d’euros ;
- L’outil en ligne de prise de rendez-vous avec des couturiers Tili : 1,2 million d’euros ;
- La plateforme de réservation d’expériences viticoles Winalist : 1,3 million d’euros ;
- Le logiciel de détection de documents falsifiés Finovox : 1,9 million d’euros ;
- L’EdTech Revyze : 2 millions d’euros ;
- La solution de gestion pour les entrepreneurs du BTP Vertuoza : 4 millions d’euros ;
La plateforme d’intelligence artificielle no-code de traitement de langage Lettria : 5 millions d’euros ; - L’éditeur de logiciels de traitement de données Wiiisdom : 6 millions d’euros ;
- La plateforme de centralisation des avantages salariaux Benefiz : 7 millions d’euros ;
- Le site Internet de gestion de tâches comptables, administratives et juridiques LegalPlace : 20 millions d’euros ;
- Le logiciel d’analyse de données Lidar Outsight : 22 millions d’euros.
Sans oublier Aqemia, qui a obtenu un financement de 30 millions d’euros lors d’un tour de table en série A.
Aqemia compte mener davantage de projets
Le laboratoire pharmaceutique utilisera cet argent pour renforcer sa plateforme et lancer plus de projets de recherche de médicaments. Depuis 2021, il en a démarré 12. Son fondateur, Maximilien Levesque, ancien chercheur au CNRS, déclare :
[…] Pour une société de cette taille, c’est absolument énorme. La valeur potentielle de chaque projet est d’un milliard d’euros.
Le premier tour de table de l’entreprise, terminé à un million d’euros, date de 2019. Il lui avait permis de convertir sa technologie brute provenant du CNRS en instrument industriel. Cette opération lui avait de plus permis de démontrer l’efficacité de cet outil pour effectuer une recherche de médicaments. Le dirigeant souligne qu’ils ont immédiatement conclu des accords avec :
- L’un des leaders pharmaceutiques mondiaux, Janssen ;
- Servier ;
- Sanofi.
La pépite parisienne s’est par la suite transformée en compagnie pharmaceutique. Maximilien Levesque, qui est spécialisé sur la recherche en immuno-oncologie et oncologie, entre autres, expose :
Nous ne travaillons pas sur les mêmes cibles que nos partenaires.
Après cette nouvelle campagne de financement, Aqemia songe à entreprendre des douzaines de nouveaux projets.