Dans un monde où les entreprises se réinventent sans cesse, de nouveaux métiers émergent au sein des directions juridiques. Ces profils innovants, tels que les legal ops et les digital ethic officers, se distinguent par leur capacité à répondre aux défis contemporains de l’éthique digitale et de la transformation numérique. Cependant, malgré leur pertinence croissante, leur adoption reste encore limitée.
Legal Ops : un rôle multidimensionnel
Le rôle du legal Ops, ou officier des opérations juridiques, surgit en réponse à la nécessité de rationaliser les processus juridiques au sein des entreprises. Ce professionnel est chargé d’optimiser l’efficacité des directions juridiques afin de permettre aux juristes de se concentrer sur les aspects stratégiques.
Les missions du Legal Ops sont multiples et variées. Elles incluent notamment :
- L’optimisation des processus : il analyse les workflows existants, identifie les inefficacités et met en place des solutions pour rationaliser les procédures.
- La gestion de la technologie : il sélectionne, implémente et gère les outils technologiques nécessaires pour améliorer l’efficacité de la direction juridique.
- L’analyse des données juridiques permettant d’identifier des tendances et d’améliorer la prise de décision.
Une solide compréhension du droit des affaires, une expérience en gestion de projet, une maîtrise des outils technologiques et d’excellentes capacités d’analyse et de communication sont des atouts essentiels pour réussir dans ce métier.
Digital ethic officer : le gardien de l’éthique à l’ère numérique
Chargé d’établir des normes éthiques au sein des entreprises, le digital ethic officer garantit que l’utilisation des technologies digitales respecte les principes éthiques.
Dans le cadre de ses missions, ce professionnel est amené à définir et à mettre en œuvre la politique d’éthique numérique de l’entreprise. Il analyse les implications éthiques des projets et des initiatives numériques et propose des solutions pour les minimiser. Il organise également des formations et des ateliers pour promouvoir une culture d’éthique numérique au sein de l’entreprise.
Le digital ethic officer travaille étroitement avec les équipes dirigeantes, les départements juridiques, les partenaires commerciaux ainsi que les organisations de la société civile pour garantir une approche éthique cohérente.
Il doit posséder une compréhension approfondie des enjeux éthiques liés à l’IA et aux technologies numériques, ainsi qu’une parfaite connaissance des lois et réglementations en vigueur. Des compétences en communication, en pédagogie et en négociation sont également essentielles pour exceller dans cette fonction.
Loin d’être une menace pour les juristes, la transformation digitale constitue une formidable opportunité de s’épanouir professionnellement et d’exercer de nouveaux métiers indépendants.