En France, les besoins en professionnels du numérique s’accroissent de manière ininterrompue. Selon les prévisions, 230 000 postes seront à pourvoir dans cette filière en France d’ici 2025. Face à cette situation, la Holbert School a décidé d’implanter un nouveau campus à Toulouse. Celui-ci ouvrira le 16 mai prochain pour former des codeurs, des développeurs, etc.
Sur le marché de l’emploi, on retrouve divers types d’offres sur le Web. Déjà véridique auparavant, ce constat s’est davantage fait ressentir depuis l’apparition du Covid-19. Désormais, chacun souhaite se doter d’une appli ou d’un site de commerce en ligne. Des collectivités aux sociétés, tout le monde souhaite améliorer sa communication à distance.
Pour les professionnels de l’IT (technologies de l’information), cette situation présente de nombreux intérêts à exploiter. Dans ce cadre, les indépendants peuvent par exemple recourir au portage salarial informatique pour obtenir de missions régulières dans ce secteur. Le tout en cumulant les avantages du statut de freelance avec celui du salariat.
Un nouveau campus de la Holberton School ouvrira bientôt à Toulouse
Dans ce contexte, ceux qui souhaitent se lancer dans une carrière dans l’IT peuvent notamment suivre une formation à la Holberton School. Une école fondée en 2015 dans Silicon Valley par deux ingénieurs français, Julien Barbier et Sylvain Kalache. Aujourd’hui, l’établissement dispose déjà de trois campus dans l’Hexagone :
- À Paris ;
- À Laval ;
- À Lille.
Il forme des développeurs, des codeurs, et bien d’autres professionnels du numérique. En grande majorité, la formation repose sur la pratique, afin de créer des sites internet et autres programmes. La directrice du nouveau campus à Toulouse, Stéphanie Metche-Serpault souligne :
Ce sont des formations ultra-actives, avec 95 % de pratique.
Une fois leur cursus terminé, précise-t-elle :
Les étudiants sont opérationnels, car ils ont travaillé sur des projets de la vie réelle.
À titre d’information, d’ici mai 2022, la Holbert School ouvrira un nouveau campus dans le quartier toulousain d’Esquirol. Un choix motivé par l’importance de la demande dans le secteur de l’informatique. D’après les projections, d’ici trois ans, 230 000 emplois feront l’objet de recrutements en France.
La filière du numérique est confrontée à une pénurie de compétences
Stéphanie Metche-Serpault commente :
On apporte une réponse concrète à la pénurie de talents dans le secteur du numérique.
Le site toulousain accueillera un premier groupe d’étudiants précisément le 16 mai prochain. L’apprentissage est accessible à tous, sans condition de connaissance préalable en informatique, d’âge ou encore de diplôme. Des épreuves d’admissions gratuites jaugent seulement la conviction des postulants.
Par la suite, une immersion de 30 jours dans un bootcamp confirme si ce cursus leur convient. En fonction de la spécialisation pour laquelle les étudiants ont opté, la formation dure ensuite un à deux ans. Après un stage facultatif, ces élèves peuvent en effet décider de se spécialiser dans une technologie spécifique, en un ou trois trimestres :
- Back-end ou front-end ;
- Programmation système et blockchain ;
- Réalité virtuelle ou augmentée ;
- Auto-apprentissage ;
· Développement web full-stack.
Cette implantation de la Holbert School dans la ville rose est soutenue notamment par Toulouse Métropole. Ce dernier participe au projet avec des offres de stages au sein de la Direction des systèmes numériques. De son côté, la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées agit en tant que partenaire financier. L’organisme propose ainsi aux étudiants des crédits à taux bas destinés à financer leurs frais de scolarité.
