Avec l’inflation, le prix de l’électricité a augmenté en flèche. Pour y faire face, plusieurs foyers ont opté pour l’énergie solaire. Les utilisateurs réalisent ainsi l’autoconsommation. Cet investissement à plusieurs milliers d’euros semble plus rentable depuis la possibilité de revente d’énergie. En connectant les panneaux solaires au réseau électrique général, les propriétaires peuvent revendre les excédents aux fournisseurs.
C’est plus de 184 150 foyers de France qui sont alimentés par des panneaux solaires photovoltaïques branchés au réseau Enedis. Cette hausse de l’utilisation de l’énergie solaire s’explique par l’augmentation conséquente de la facture d’électricité. Actuellement, l’installation de panneaux solaires dans le jardin ou sur le toit semble être un investissement tout à fait rentable pour les particuliers.
Les usagers estiment leurs attentes ultérieurement comme un consultant IT analyse les besoins informatiques d’une entreprise. Comme la pose de ce type d’installation est assez onéreuse, les foyers se regroupent pour partager la facture. Toutefois, malgré ce prix élevé, cette solution permet une production indépendante d’énergie et même d’en vendre.
Une autonomie énergétique rentabilisée
Les panneaux solaires ont été perfectionnés depuis 5 ans pour assurer l’autosuffisance électrique. Il faut réguler la consommation en fonction des pics de productions. En effet, les panneaux sont surtout alimentés durant la journée. Ces derniers emmagasinent ensuite l’énergie pour la répartir dans le foyer. Dans le cas d’une sous-utilisation, l’excédent est revendu à l’EDF ou Enedis pour un tarif presque similaire à celui proposé par le fournisseur.
Pour le directeur général d’Otovo, Jean Rosado, cette tarification est basée sur l’équité :
« Les Français ont accès à des tarifs d’achat de l’électricité réglementé, il est quelque part logique qu’ils aient accès à des tarifs de vente aussi réglementés, qui permettent que l’électricité que vous produisez, mais ne consommez pas, ne soit pas perdue. »
Plusieurs foyers ont pu témoigner de l’aspect économique d’une installation photovoltaïque. Par exemple, en février 2022, Solenne Cadet, enseignante en Génie civil, fait installer plus d’une vingtaine de panneaux solaires. Depuis, sa facture électrique a diminué de 78 %. En effet, en 2021, sa facture s’élevait à 183,24 euros. Sur la même période, mais en 2022, elle est passée à 59, 68 euros.
De plus, selon Elisabeth Borne, les tarifs réglementés d’électricité augmenteront cette année. En moyenne, cette hausse est estimée à 15 %.
Une solution pour une communauté
Seulement huit panneaux photovoltaïques suffisent pour produire 3.000 kilowattheures. En investissant pour une installation plus importante, une communauté peut se partager cette énergie. Actuellement, plusieurs collectifs se regroupent dans les régions pour simplifier les installations.
Le président du collectif Sol’Aire Côte de lumière, Guy Choblet parle des économies de cette démarche, « On fonctionne par série de 40 installations que l’on commande d’un coup. On assure tout le travail commercial et administratif à la place de l’entreprise. […] Du coup, on a un tarif 40 à 50 % moins cher. »
Grâce à l’accessibilité des tarifs de Sol’Aire, le collectif a déjà effectué 40 installations pour des maisons individuelles. Il ne compte pas moins de 250 adhérents et ceux-ci piloteront plus de 120 nouvelles installations au cours de l’année 2023.
En plus de faire baisser la facture, cette démarche favorise le lien social de la communauté. Ce geste écoresponsable de chaque citoyen du collectif a ainsi une valeur d’exemplarité.