Dans l’Hexagone, de plus en plus d’entreprises (micro-entreprises, gazelles, licornes) voient le jour. Face à la conjoncture, la compréhension des éléments qui interviennent pour assurer le succès d’un projet revêt une importance cruciale. Des précisions s’imposent ainsi concernant le capital entrepreneurial qu’on a tendance à limiter à sa composante financière et économique.
En France et autour du globe, l’entrepreneuriat se situe au centre des préoccupations du moment. Il est vu comme un vecteur de transition, d’inclusion et d’emploi. La dynamique entrepreneuriale est vivement soutenue par les gouvernements, avec une réussite plus ou moins marquante. En France par exemple, le nombre d’entreprises créées a augmenté de 17 % entre 2020 et 2021.
Par rapport à ce sujet, le statut de consultant porté peut être une solution lorsque l’on crée une entreprise. Il permet en effet de mener une activité économique indépendante tout en évitant la fondation d’une structure juridique dédiée. Portage salarial définition : ce dispositif allie emploi classique et entrepreneuriat.
D’autres déterminants sont également à prendre en considération
La création d’entreprise fait toutefois l’objet de plusieurs mythes. Univers économique et académique s’unissent notamment, vainement pour l’instant, pour essayer de découvrir les caractéristiques propres aux entrepreneurs à succès.
On sait cependant que l’entrepreneuriat va au-delà de la seule question d’argent ou de motivation. Un jaugeage, dans toute sa variété, du capital entrepreneurial d’une personne se lançant dans cette aventure constitue un élément primordial. Ceci pour l’évaluation de son aptitude à diriger son projet, réel indicateur exhaustif et dynamique. Une capacité permettant de fournir des instruments puissants aux organismes d’assistance en particulier.
Ce capital se renforce, se transmet, s’actualise et requiert des arbitrages. À titre d’exemple, l’investissement dans le capital financier pour le transformer en capital humain s’avère complexe et demande du temps. Il peut toutefois apporter un bénéfice à un créateur d’entreprise.
Dans ce cadre, on pense souvent uniquement à sa dimension financière et économique à l’évocation du terme « capital ». Pourtant, il peut couvrir en même temps d’autres facettes tout aussi décisives pour le processus entrepreneurial :
- Psychologique ;
- Physique ;
- Symbolique ;
- Social ;
- Culturel ;
- Humain.
Comment décrire les autres formes de capital ?
Le capital symbolique apparaît sous l’aspect matériel (langage, cursus, nom de famille, etc.). Il pourrait se définir comme un méta-capital issu d’un capital culturel, social ou économique lorsque ce dernier est reconnu publiquement. Cette catégorie d’actif repose sur la perception dans un groupe des autres manifestations de capitaux détenus :
- Titres honorifiques ;
- Prestige ;
- Autorité ;
- Etc.
Le capital humain ou social peut être qualifié de convertible en capital financier. Il se montre sous la forme de partenariats, d’adhésion à des clubs et réseaux, d’alliances… Ces éléments peuvent en effet être exploités pour collecter des fonds.
Le capital physique, première ressource incorporelle de l’entrepreneur, porte quant à lui sur la santé. Il va de pair avec sa variante psychologique, se traduisant par :
- Un engagement plus vigoureux ;
- Une satisfaction plus intense au travail ;
- Des attitudes positives ;
- Un amoindrissement du stress ressenti.
Le capital humain et culturel représente de son côté l’ensemble des capacités, tant intellectuelles (compétences, connaissances…) que physiques. On peut se le procurer à travers l’expérience professionnelle, la formation et l’éducation. Des enquêtes révèlent qu’une expérience managériale et des études supérieures constituent notamment des facteurs majeurs de succès d’un projet entrepreneurial. De même concernant le fait de posséder une expérience en amont dans la création d’entreprise. Cela permet de dominer les réseaux essentiels, d’identifier de nouvelles opportunités, de bâtir sa confiance en soi, etc.