Le sujet des salaires est récurrent dans le débat public. En France, la structure des rémunérations est complexe et varie selon de nombreux facteurs : secteur d’activité, niveau de qualification, genre. Analyse des données les plus récentes afin de décrypter les écarts salariaux.
Moyennes et médianes : deux indicateurs pour mieux comprendre
Le salaire moyen, bien que couramment utilisé, ne reflète pas toujours fidèlement la réalité de la distribution des revenus. En effet, il est susceptible d’être biaisé par l’existence de quelques rémunérations très élevées. La médiane, qui divise la population en deux groupes de salaires égaux, offre une vision plus précise du niveau de rétribution de la majorité des travailleurs.
Selon les statistiques officielles, la médiane dans le secteur privé se situait à 2 091 euros nets en 2022, contre 2 180 euros dans la fonction publique en 2021.
En portage salarial, le TJM représente la rémunération journalière d’un consultant porté. Il est calculé sur la base de différents paramètres : le salaire net visé, les charges sociales, les frais de gestion de la société de portage, ainsi que les éventuels frais professionnels. La détermination de cet élément est une étape clé qui nécessite une bonne connaissance du marché et des compétences de négociation.
L’impact du genre sur les revenus
Les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes demeurent une réalité persistante en France, tant dans le secteur privé que dans la fonction publique. En 2022, les salariées des entreprises privées percevaient des salaires inférieurs de 14,1 % en moyenne par rapport à leurs collègues masculins. Si le secteur public présente un décalage légèrement moins important (13,1 %), elle n’est pas exempte de ces disparités.
Ces différences de traitement mettent en évidence la nécessité de repenser les structures et les pratiques professionnelles. En favorisant l’égalité d’accès à la formation, aux promotions et aux postes à haute responsabilité, il est possible d’instaurer un équilibre salarial durable.