News Actu links

Les Champs-Élysées suscitent l’engouement des entreprises avant les JO 2024

À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, les Champs-Élysées retrouvent leur attrait légendaire non seulement auprès des touristes, mais aussi des entreprises qui se livrent une rude bataille pour s’implanter sur cette avenue prestigieuse.

À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, les Champs-Élysées retrouvent leur attrait légendaire non seulement auprès des touristes, mais aussi des entreprises qui se livrent une rude bataille pour s’implanter sur cette avenue prestigieuse. Malgré des loyers exorbitants, les enseignes affluent, faisant ainsi grimper la cote de cette célèbre artère.

Une fréquentation continue

Selon les dernières statistiques de Mytraffic et Cushman & Wakefield, la fréquentation piétonne des Champs-Élysées atteint des sommets.

Les chiffres indiquent une augmentation de +15 % comparé à l’année précédente et une hausse remarquable de +80 % par rapport à la période pré-pandémie.

Chaque mois, environ un million de personnes déambulent devant les boutiques de cette avenue, attirant ainsi les commerces qui voient dans cet événement olympique de 2024 une opportunité inestimable malgré la flambée des prix des loyers.

Les larges trottoirs se remplissent à vue d’œil, créant une atmosphère animée. La foule de touristes est constante, et la situation évolue favorablement avec le retour massif des Américains et l’attente grandissante des touristes asiatiques, en particulier des Chinois.

La fréquentation piétonne dépasse largement les chiffres d’avant la pandémie (janvier-février 2020) et enregistre une augmentation spectaculaire de +80 % par rapport à la moyenne de l’époque, qui avait été impactée par les manifestations des « gilets jaunes ».

À noter que le portage salarial à Paris est une solution plébiscitée par de nombreux professionnels indépendants. Ce modèle de travail permet aux consultants, experts et freelances de bénéficier de la sécurité sociale et des avantages d’un statut salarié tout en conservant leur autonomie.

 

L’effet JO et la compétition pour les emplacements

La ruée vers les emplacements disponibles bat son plein, en particulier pour les boutiques éphémères, appelées « pop-up stores », qui optent pour des baux de courte durée. Traditionnellement, ces boutiques permettaient une exposition à moindre coût, mais la donne a radicalement changé.

L’effet JO est indéniable, avec une demande dépassant largement l’offre habituelle. Christian Dubois, directeur du département commerce chez Cushman et Wakefield, spécialiste de l’immobilier d’entreprise, précise que « les prix de location des pop-up stores se situent désormais autour de 130 % par rapport à un bail commercial classique, contre 50 % à 70 % auparavant ».

La place laissée vacante par le Disney Store, fermé le mois dernier, suscite déjà de nombreuses demandes en à peine 10 jours.