Comme beaucoup d’autres banques mobiles, Orange Bank peine à dégager une rentabilité nonobstant son nombre conséquent de clients. Dans ce contexte, sa maison-mère a annoncé une réorganisation de sa direction dans un communiqué. Désormais, la direction de la firme est confiée à son actuel DG délégué, Stéphane Vallois. Ce responsable aura notamment pour tâche de continuer le développement de l’entreprise.
Pour les néo-banques, la recherche de rentabilité demeure ardue, même lorsque leur nombre de clients s’établit à un niveau élevé. Ces établissements sont également confrontés à cette difficulté même s’ils sont adossés à de grands groupes bancaires.
Pour information, les travailleurs portés dans divers domaines ont la possibilité de chercher des missions portage salarial auprès de ces firmes. À noter que ce dispositif peut concerner un large éventail de métiers comme le consulting, le pilotage de projets, etc. Il s’adresse à de nombreuses catégories d’individus. L’on citera entre autres l’ingénieur, le cadre sénior à la retraite, le manager de transition, le formateur, le freelance, etc.
Les néo-banques mènent une stratégie commerciale très coûteuse
Les banques mobiles séduisent en réalité les consommateurs grâce à des prix extrêmement faibles et généralement avec différentes primes. Jusqu’à 24 % du chiffre d’affaires de ces sociétés peuvent découler de cette politique commerciale, d’après le régulateur bancaire.
Du fait de cette stratégie, elles attirent donc des clients au très fort prix, mais qui produisent peu de revenus. Tout juste 7 % des clients choisissent de faire de leur néo-banque leur banque principale. Pourtant, il s’agit de l’élément primordial pour en faire des clients rentables.
Dans ce cadre, Orange Bank compte 1,8 million de clients sur le Vieux Continent. À l’échelle du monde, son portefeuille en contient 2,6 millions. La banque en ligne déclare aussi avoir capté 600 000 clients de plus depuis janvier dernier. Cependant, son futur se révèle aléatoire à cause d’une rivalité très forte au sein de la filière bancaire française. Le départ d’ING atteste de cette rude concurrence.
Orange Bank devra encore attendre au plus tôt jusqu’en 2024 pour atteindre la rentabilité. Tant il connaît des difficultés à prendre des parts de marché face à des firmes ambitieuses comme Revolut et N26. Des établissements également en situation de déficit, mais qui reçoivent régulièrement de l’argent liquide provenant de fonds de capital-risque.
Orange Bank change de direction en pleine quête de rentabilité
Dans sa quête de rentabilité, Orange Bank vient de réorganiser sa direction. La banque mobile a ainsi officialisé le 12 septembre dernier le départ de son directeur général, Paul de Leusse. Elle a aussi annoncé la promotion de Stéphane Vallois à ce poste, qu’il occupera à partir du début octobre prochain. Jusqu’alors, ce cadre a assumé la fonction de directeur général délégué de l’entreprise.
Le groupe Orange a souligné dans un communiqué que l’engagement de Paul de Leusse a permis à sa néo-banque :
- De faire figurer son application pour terminaux mobiles parmi les meilleures du secteur ;
- D’étendre son activité à l’étranger ;
- De basculer dans une stratégie de valeur.
Ce remaniement dans la direction de cette banque en ligne survient alors que celle-ci affiche de gigantesques pertes. Ces dernières ont été estimées à environ 880 millions d’euros depuis la fondation d’Orange Bank cinq ans plus tôt. Entre janvier et juin derniers, cette filiale de l’opérateur français a enregistré 80 millions d’euros de perte d’exploitation.
Orange a indiqué que Stephane Vallois aura pour responsabilité de poursuivre l’accroissement de sa banque mobile. Ceci dans la dynamique lancée dans l’optique de son futur plan stratégique.