Le total workforce est une solution permettant aux entreprises de faire face au manque de main-d’œuvre. Il permet aux équipes de planification d’élargir le spectre de compétences des membres des projets. Le workforce management aide aussi à optimiser la performance des travailleurs indépendants. Lorsqu’il est instauré méthodiquement, le WFM apporte de nombreux avantages à l’entreprise.
Le total workforce, ou gestion globale des effectifs, est une réponse à la pénurie de talents. Il résout également les problèmes de vagues de démissions et de turnover. En effet, ce terme est surtout associé à la main-d’œuvre. Il se définit aussi par une gestion méthodique du personnel pour atteindre une efficacité horaire.
Le workforce management est ainsi une façon d’améliorer la gestion des ressources humaines, mais aussi celle de la performance ou de l’analyse des données. Avec une procédure et des outils spécifiques, il permet à l’organisation d’équilibrer la charge de missions. Les salariés ont ainsi des tâches correspondant à leur contrat de travail ou leur convention de portage.
La valorisation des compétences
Quand on parle de workforce management ou WFM, le terme renvoie à une gestion de l’ensemble des talents au service de l’entreprise. C’est un processus qui consiste à créer un écosystème reliant le personnel interne et externe de l’entreprise pour un travail homogène. En effet, le but principal de la mise en place du WFM est le gain de productivité dans l’exécution des tâches.
En clair, les managers ajoutent dans l’équation de gestion des équipes les intérimaires et les salariés portés. Par ailleurs, le WFM faciliterait le recours à des compétences externes. Toutefois, le total workforce est différent du pilotage d’activité. Celui-ci est surtout orienté vers l’optimisation des équipes internes et n’est pas aussi précis que le WFM.
Généralement, un workforce planning comprend les étapes suivantes :
- Etablir une liste des ressources actuelles de l’entreprise ;
- Prévoir les besoins évolutifs du personnel (techniques, logistiques, économiques) ;
- Remoduler les ressources pour répondre aux attentes.
De plus, grâce au WFM, le flux est fiabilisé et le suivi de progression du projet plus simple. Pour optimiser les résultats du total workforce, les sociétés intègrent un système d’information ressources humaines ou SIRH. Ce dernier automatise certaines interventions RH et dématérialise les process associés à l’effectif du personnel.
Une solution avantageuse
Comme les travailleurs indépendants sont plus en plus nombreux, le total workforce facilitera l’osmose entre eux et les salariés. Selon une étude réalisée auprès de deux agences de portage salarial, la France comptera d’ici à 2030 57.7 % de freelances en plus par rapport à 2019. Ainsi, un workforce mis en place dans la procédure de gestion des équipes permettrait de départager les tâches pour favoriser la performance générale.
En outre, le WFM facilite la planification des missions et aide dans l’instauration de normes plus performantes. Le total workforce permet aux dirigeants de prendre le moins de risque possible quand ils prennent des décisions. Par ailleurs, une stratégie WFM bien étudiée est un outil en faveur de la mobilité des collaborateurs.
Concrètement, le total workforce management permet d’avoir le nombre de collaborateurs suffisant pour réaliser un projet dans le bon délai. En ce sens, au lieu de se demander qui exécutera telle ou telle tâche, les entreprises se concentrent sur l’effectif nécessaire.