D’après une enquête, une grande majorité des dirigeants de TPE/PME croient être arrivés à une étape de digitalisation maîtrisée. Pour cause, ils éprouvent certaines craintes se rapportant aux modalités de conduite de la transformation numérique de leur entreprise. Un projet dont la réussite ne se limite pas à l’adoption d’un nouvel instrument.
La transformation numérique des entreprises constitue un phénomène d’envergure qui représente un réel facteur de création de valeur. Pour les accompagner dans ce mouvement, les organisations peuvent recourir à une société de portage salarial. Ces structures leur donnent la possibilité de choisir un consultant apte à répondre à un de leur besoin interne.
Cependant, la France accuse un retard dû à une culture numérique insuffisante et à des ruptures territoriales et digitales. L’ambition numérique des entreprises est encore freinée par des obstacles se rapportant notamment à des ressources humaines pas assez formées. Les contraintes administratives, ainsi que des problèmes relatifs à des fonctionnements internes.
La digitalisation requiert le respect de certaines étapes
Une structuration de l’entreprise s’avère donc nécessaire. De plus, celle-ci doit détenir une compétence en systèmes d’information pour :
- Garantir le déploiement, la maintenance et l’adaptation d’instruments personnalisés appropriés à ses particularités ;
- S’assurer que toutes les solutions du marché ont été analysées, mesurées et projetées dans le futur.
Elle doit également pouvoir s’appuyer sur une direction des ressources humaines qui :
- Valorisera les nouveaux talents individuels ;
- S’occupera de la formation de l’ensemble des collaborateurs ;
- Accompagnera l’identification et le changement du périmètre des métiers.
Outre l’installation d’un nouvel instrument, une stratégie de transformation numérique nécessite aussi un contrôle parfait par les dirigeants de l’entreprise. Des responsables veillant à ce que l’équipe de digitalisation soit légitime aux yeux des membres de l’organisation.
Une communication interne régulière s’impose pour révéler les progrès réalisés. Elle permet par ailleurs d’entretenir le degré d’attachement des salariés à la méthode jusqu’à l’aboutissement du plan.
Le succès du projet mesuré dépendra de l’observation de ces phases, en gardant en considération :
- L’aptitude de l’entreprise à rassembler les collaborateurs autour d’une visée collective ;
- Le non-dépassement du budget ;
- Le respect du calendrier.
Les TPE/PME peuvent mener graduellement leur digitalisation
La digitalisation renvoie pour plusieurs entreprises à un bouleversement d’ampleur de tous les aspects de leur organisation. Or, portée à son plus haut point, l’idée d’une perturbation peut inspirer de la crainte. Si bien que l’intégration d’outils numériques en leur sein préoccupe les PME/TPE. Elles redoutent d’être obligées de tout changer ou de ne pas disposer d'assez de moyens. En conséquence, seulement 14 % des dirigeants de ces sociétés pensent être parvenus à une étape de digitalisation maîtrisée. Faber Novel a établi ce constat dans une enquête publiée le 13 septembre dernier. Pourtant, les PME/TPE peuvent facilement engager leur transformation numérique en progressant par phases.
Pour appuyer ces organisations dans leur digitalisation, l’on doit leur rappeler que leur cœur de métier ne change pas. La production du même service ou produit demeure assurée par les mêmes collaborateurs. L’unique différence est que des instruments digitaux ont rendu plus efficace et simplifié l’ensemble du process. Le tout en créant de nouvelles possibilités sur le plan de la relation client et des nouveaux marchés.
L’ère actuelle se distingue par certaines grandes idées reçues, dont celle disant que le futur passerait par l'entièrement digital. En vérité, les entreprises traditionnelles peuvent baser leur activité sur le virtuel, le physique, ou même sur un dispositif mixte. Les contacts en personne représentant le plus fort vecteur de confiance dans l’optique d’une vente.