Le nombre d’entreprises digitalisées continue d’augmenter en France. En témoigne une étude de Sortlist qui montre que trois sur quatre des entreprises tricolores possèdent désormais un site web. Elles ont choisi d’investir dans un tel outil pour différentes raisons. Cette enquête révèle dans le même temps les causes qui expliquent l’absence de cet outil chez les autres sociétés.
Sortlist avait enquêté en 2020 1 000 entreprises pour voir comment se déroule leur transformation numérique. Cette année, la plateforme a mené le même sondage pour jauger à nouveau la situation. Cette étude a été réalisée en France, en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique. Les données qui ont été recueillies à son issue méritent l’intérêt consultants IT.
Pour mémoire, cette forme d’emploi est issue de la combinaison entre salariat et indépendance. Elle permet de ce fait de bénéficier des meilleurs des deux dispositifs. Les personnes qui y recourent profitent par exemple de la protection sociale des employés classiques et de l’indépendance du freelance.
Comment les entreprises prévoient-elles d’améliorer leur site web ?
En 2022, Sortlist a interrogé les entreprises disposant de site internet sur leurs principales priorités pour l’améliorer en 2023. Il a alors conclu qu’en France, une sur cinq d’entre elles compte privilégier la convivialité de leurs interfaces. Environ 22,5 % prévoient de concevoir et de mettre en ligne davantage de contenus qualitatifs. 16 % entendent pour leur part rendre leur site internet plus ajusté aux mobiles. À l’échelle du Vieux Continent, ces proportions s’élèvent respectivement à 17,5 %, 24,5 % et 17 %.
Autre volet examiné : le facteur qui a incité les organisations dotées de site internet à investir là-dedans. Sur ce point, 36 % du panel tricolore évoquent les opportunités que ce canal présente pour leur activité :
● Générer du trafic ;
● Promouvoir la marque ;
● Augmenter les prospects ;
● Accroître les ventes.
24 % ont été poussés par la croissance de leur entreprise. De leur côté, 28 % ont pris cette disposition à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus. Au niveau européen, ces pourcentages se situent respectivement à 29 %, 20 % et 24 %.
23 % des PME françaises sont dénuées de site zeb
Près de 2/5 des entreprises qui ont créé un site internet après la pandémie déclarent avoir dépensé moins que prévu. La mise en place de ce dispositif signe le lancement d’autres investissements dans l’accélération digitale et le marketing. 65 % des petites ou moyennes entreprises (PME) en France ont remarqué ce fait.
Toujours selon Sortlist, 40 % des PME tricolores dépourvues de site internet expliquent leur cas par le manque de connaissance technique. 20 % indiquent en revanche se servir seulement des médias sociaux. L’insuffisance de budget a disparu des trois premières raisons de l’absence de cet outil, par rapport à l’étude de 2020. En Europe, les trois premiers facteurs portent sur :
● La non-pertinence d’un site internet dans la branche d’activité de l’entreprise : 27 %
● Le recours aux réseaux sociaux à la place de cet instrument : 22 % ;
● Le manque de connaissance technique : 22 %.
Le sondage du spécialiste de l’intermédiation entre agences de marketing et entreprises montre que parmi les PME :
● 44 % détiennent un site web en Belgique ;
● 70 % ont un site web en Allemagne ;
● 80 % utilisent un site web en Espagne ;
● 63 % possèdent un site web aux Pays-Bas.
Dans l’Hexagone, 77 % disposent d’un site web.