L’Insee a publié fin avril ses données provisoires sur l’économie en France. Celle-ci enregistre au moins 66 000 recrutements dans le privé. Ces statistiques sont encourageantes, sachant que la croissance sur les 3 premiers mois de l’année 2022 était de 0,3 %. Il faudra s’attendre à une performance en dessous de ces données pour les prochains résultats, principalement à cause du conflit en Ukraine.
Le plein emploi a été atteint par quelques pays en Europe. Entre autres la Pologne (3 %), l’Allemagne (2,9 %) ou la Bulgarie (4,3 %). D’autres sont très proches de l’atteindre comme la Suède (7,6 %) et France (7,3 %). Des pays comme l’Espagne (13,5 %) et la Grèce (12,9 %) peinent encore à se rapprocher du plein emploi.
Cette baisse des chiffres du chômage est une aubaine pour les consultants de gagner des parts de marché. Le Portage salarial permettra au travailleur d’avoir une autonomie totale sur son activité. Les formalités et autres démarches juridiques, comptables et administratives seront assurées par la société de portage.
Ralentissement des offres d’emploi
Malgré une progression très lente des chiffres sur l’emploi, le secteur en France résiste plutôt bien. Cette résistance laisse en suspend les perspectives de croissance économique future. Publiée le fin avril concernant le premier trimestre 2022, cette déduction est faite de l’étude prévisionnel de l’Insee sur les données de l’emploi. La totalité des employés du privé a progressé de 0,3 % de la fin décembre à la fin des 3 premiers mois de 2022. Ce qui donne un chiffre de 66 100 emplois supplémentaires pourvus.
Cela correspond à la moitié des emplois générés sur la même période en 2021. En revanche, ces données sont bien au-dessus des prévisions de l'institut statistique national. Soit plus de 15 000 offres d’emplois pourvues par rapport à ce qu’avait anticipé cet organisme. Elle partait du principe que la croissance du PIB serait de 0,3 %.
Elisabeth Borne, la ministre du Travail, a apprécié cette nouvelle en déclarant sur le réseau social Twitter :
Malgré la guerre en Ukraine, les entreprises gardent confiance dans leurs perspectives d'activité.
Les données dans l’industrie tardent à remonter
L’offre d’emploi sur le secteur des intérimaires a connu une légère baisse de 1,4 %. Soit près de 11 500 emplois en moins. Pourtant il a enregistré une hausse importance à la fin de l’année 2021. Cette progression était provoquée par les nombreuses absences en arrêt de travail maladie à cause de la Covid. Comparé aux sept trimestres d’affilée soit pendant 1 an et 9 mois consécutivement où les chiffres étaient toujours en hausse. Néanmoins, l’emploi temporaire reste toujours au-dessus des chiffres enregistrés avant la pandémie. Ce sont plus de 37 500 emplois, soit + 4,8 % en comparant à fin de 2019 selon l’Insee.
À l’instar des quatre précédents trimestres 2021, le secteur industriel enregistre une légère amélioration dans la période hivernale. Ce sont 3 100 emplois qui ont été pourvus, soit + 0,1 %. Par rapport à 2020, les effectifs ont progressé, toutefois insuffisants pour compenser le déficit provoqué la crise sanitaire en 2019. En effet, on enregistrait près 32 900 emplois perdus soit une baisse de 1,1 %.
Les emplois tertiaires gardent légèrement la pente ascendante
Les emplois du tertiaire constituent la plus grande partie des demandes d’emploi en France. Malgré une progression constatée, des signes montrent un léger ralentissement. Seulement 0,3 % de hausse après celui de 0,5 % sur les emplois créés hors contrat intérimaire. Cependant, les données par rapport à celles d’avant la crise sanitaire sont encourageant, soit plus de 218 300.
Dans le domaine des BTP, l’Insee constate de nouveau une progression de 0,4 %. Ce sont 6 000 postes en plus selon son estimation. Dans la même lignée que le tertiaire, le secteur de la construction rattrape son retard sur les deux dernières années. Les dernières informations de l’Insee donnent plus de 73 600 postes pourvus, soit plus de 5,1 %.
Même si la France dépasse légèrement le taux du plein emploi, les chiffres du tertiaire et de l’industrie montrent des signaux rassurants. Le journaliste Alexandre Hébert donne le sens du plein emploi comme le fait d’avoir un taux de chômage en-dessous de 5 %.