Les organisations témoignent en ce moment d’un intérêt croissant pour l’automatisation. Cependant, des obstacles restent à surmonter, de la restructuration des applications à l’évolution des systèmes. Face à cette hausse d’appétence, les salariés actuels ressentent le besoin d’apprendre de nouvelles compétences se rapportant à leurs métiers. Les processus qu’ils géraient jusqu’ici se transforment à cause de cette automatisation.
L’institution d’un programme de formation aux compétences numériques constitue aujourd’hui une stratégie indispensable pour certaines entreprises. À l’heure de la pérennisation du travail à distance, elle les aide à s’ajuster aux transformations accompagnant l’ère actuelle. La mise en place d’un tel plan leur permettra aussi d’évoluer dans ce contexte. Le tout en prenant de l’avance sur l’avenir.
Dans les sociétés de Portage salarial, les salariés portés spécialisés en informatique pourraient accéder à un tel dispositif. Ce statut confère en effet à ces travailleurs indépendants les avantages accordés à un employé classique. Ainsi, ils bénéficient du droit à une formation, à la protection sociale du régime général, à l’assurance chômage.
L’automatisation détient une grande importance dans les organisations
Deux processus métier sont ainsi devenus essentiels pour les entreprises souhaitant maximiser leur productivité : l’automatisation et l’hyperautomatisation. Concernant les employés, ils se révèlent disposés à se familiariser avec ces techniques.
Le cabinet Vanson Bourne a dirigé dans ce cadre un sondage dont les résultats viennent d’être dévoilés. Il révèle que 78 % des organisations tricolores interrogées incluront l’hyperautomatisation dans leur stratégie dans les deux ans à venir. 51 % des répondants français fondent leur optimisation sur des capacités de gestion et d’intégration d’interface de programmation applicative (API). La dette technique de leur organisation risque, estime en parallèle 69 % d’entre eux, de s’empirer, avec la restructuration :
● Des données ;
● Des applications.
De surcroît, la réinstauration des automatisations après une évolution de système constitue un challenge, pour 93 % du panel français. Ceci dans un contexte où les exigences des entreprises et des systèmes changent rapidement.
Pour précision, Vanson Bourne a mené son enquête auprès de 600 dirigeants d’un service informatique d’organisations privées ou publiques. Ces dernières employant 1 000 collaborateurs au minimum. L’étude a été pilotée en ligne en Australie, en Allemagne, en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Les métiers demandent de plus en plus d’automatisation
Le rapport du cabinet britannique montre aussi que les métiers voient leur demande en automatisation s’accentuer. 87 % des directeurs de système d’information (DSI) autour du globe observent cette augmentation, précise-t-il. Les quatre services qui requièrent le plus une telle automatisation portent sur :
● Le service client (23 %) ;
● Le marketing (33 %) ;
● Les équipes de production ou le service administratif (41 %) ;
● La recherche et développement (41 %).
Les instruments à leur disposition destinés à réaliser cette automatisation se révèlent cependant parfois surannés ou vieux. Ils soutiennent de plus la conservation de solutions elles-mêmes vieilles et dépassées par le temps.
Au-delà du digital, les travailleurs d’aujourd’hui désirent apprendre de nouvelles compétences liées à leur emploi, quel que soit leur nature. Les carrières chez un même employeur dont la durée pouvait s’étendre sur des décennies dans le passé semblent désormais démodées. Les salariés s’avèrent par ailleurs de plus en plus animés par un besoin de nouvelles perspectives professionnelles pour tenter d’autres opportunités. L’initiation à de nouvelles compétences aide ainsi les entreprises voulant retenir leurs collaborateurs à réduire les passages chez leurs rivaux.