L'utilité de la réalité virtuelle encore une fois reconnue.
Les activités commerciales d’ATR commencent à s’améliorer légèrement, après avoir été bousculées par la crise sanitaire. En plein rebond, le constructeur toulousain d’avions a alors décidé d’optimiser sa conception industrielle avec de la réalité virtuelle. Selon le directeur de la digitalisation de l’entreprise, la solution sélectionnée à cet effet convient parfaitement à la filière aéronautique.
ATR s’est déterminé à basculer vers la réalité virtuelle (VR) pour rendre plus rapides les processus d’approbation des décisions industrielles. Un choix qui devrait créer des opportunités pour les professionnels dans cette branche de l’informatique.
Afin de mieux profiter des offres d’emploi qui s’ouvriraient à eux, ces experts peuvent devenir salariés portés. De cette manière, ils travailleront en étant en même temps freelance et employé classique. Un tel système permet de gagner en avantages : protection sociale du régime général, absence de lien de subordination, etc. Pour connaître la rémunération avec ce dispositif, il est conseillé de procéder à une portage salarial simulation.
Skyreal soutient la migration de la société
Dans sa démarche, ATR a lancé un appel d’offres et plusieurs essais de solutions disponibles. À l’issue de ces étapes, il a opté pour le logiciel de VR de Skyreal. Ce dernier a été sélectionné en premier lieu pour :
● Sa capacité à répondre aux besoins métiers ;
● Le caractère simple de son utilisation.
Dans le contexte pandémique, le mode collaboratif instantané à domicile a été spécialement apprécié. La raison ? Les équipes de création ont partiellement travaillé à distance, le mode en ligne pouvant aussi être activé au profit :
● Des partenaires industriels ;
● Des clients.
Dans un futur proche, la réalité virtuelle sera également mise en œuvre pour l’apprentissage des opérateurs. Ce qui étendra ses bénéfices au-delà des gains d’efficacité, de fiabilité et de temps pendant le stade de conception. Ceci avec des impacts sur l’efficience de la production.
À une échéance déterminée, c’est l’ensemble de la revue de projet qui s’opèrera en mode immersif dans un échantillon virtuel. Les clients eux-mêmes auront alors la possibilité d’expérimenter la virtualisation.
ATR s'appuie déjà sur des instruments digitaux
À l’image de ses concurrents, ATR a bien évidemment recouru à des solutions numériques de conception depuis longtemps :
● Des applications de gestion du cycle de vie des produits (PLM) ;
● Des outils de conception assistée par ordinateur en trois dimensions (CAO 3D).
En revanche, les processus de création industriels demeurent complexes et chronophages. De plus, la construction des appareils d’ATR repose sur une division de lots entre ses deux maisons-mères, Leonardo et Airbus. Pour cette raison, l’approbation des concepts, surtout leur révélation aux prospects, se révélait très difficile.
ATR constitue un fabricant aéronautique centré sur les avions de transport régional à hélices. Joint-venture détenue par les firmes précitées au statut de groupement d’intérêt économique (GIE), il compte plus de 1 000 employés.
À titre informatif, l’entreprise a très vite retrouvé une certaine performance commerciale après un exercice 2020 troublé par le SARS-CoV-2. Au cours de l’année dernière, elle a totalisé 35 commandes d’avions régionaux à turbopropulseurs et 31 livraisons.