Depuis la pandémie mondiale, les jeunes cadres âgés de 35 ans et moins sont sujets à une charge mentale grandissante. Plusieurs facteurs sont à la source de ce rapport alarmant publié par l’Ifop pour Mooncard-solution en 2022. La principale cause, l’intrusion des soucis personnels dans la vie professionnelle. Pour y remédier, les entreprises misent sur l’amélioration du QVT.
Le cumul des problèmes personnels et de la pression professionnelle cause d’important impacts psychologiques. L’Ifop alerte les entreprises avec la troisième édition de son baromètre de la charge mentale professionnelle mis en ligne le 8 décembre dernier. En résumé, celle-ci démontre que la tension est à son summum auprès des cadres de moins de 35 ans. La charge mentale est surtout présente chez les acteurs du secteur des transports et du BTP.
Aujourd’hui, il existe diverses solutions pour pallier la charge mentale. L’une d’elles est de laisse la gestion des tâches administratives à des professionnel. C’est le cas notamment du portage salarial, un consultant en marketing par exemple, peut se concentrer sur son activité, sans avoir à se soucier de la gestion de certaines tâches administratives.
Les raisons de la charge mentale
Selon le baromètre de l’Ifop, la charge mentale auprès des cadres était à son sommet durant la pandémie mondiale de 2020. Dans cette édition, il est noté qu’en 2021 l’indicateur de charge mentale était de 4,6/10. Ce même document révèle que même après la crise sanitaire, cet indicateur est à peine descendu. En 2022, celui-ci est encore à 4,5/10. Selon OpinionWay, en 2021, on a comptabilisé 2 millions de Français souffrant d’un burn-out contre 2,5 millions pour l’année suivante.
Les facteurs amenant ce constat alarmant sont divers, mais l’Ifop positionne son indicateur sur des points précis.
- Le stress ressenti au bureau,
- Le fait de penser au travail le soir, le week-end,
- L’impression « de ne pas s'en sortir »,
- La difficulté à s'endormir le soir
- Le sentiment d'intrusion de sa vie professionnelle dans sa vie personnelle.
La note de charge mentale la plus élevée est attribuée aux cadres du BTP et du transport. Un rapport de 5,6/10 leur est attribuable. Même dans l’administration le taux de fardeau psychologique est de 3,6/10. Les plus touchés par la charge mentale sont les jeunes cadres de moins de 35 ans, qu’importe le domaine. Ce résultat est affirmé par la note générale de 4,9/10 pour 65 % des travailleurs en début de carrière.
Les solutions à la charge mentale
23 % des cadres questionnés par l’Ifop ressentent une envie de quitter l’entreprise. La cause étant le rejet des valeurs de la société. Par conséquent, plus de firmes misent sur le bien-être au bureau des collaborateurs. Celles-ci prennent conscience de l’impact de la santé mentale sur l’activité. Pour ce faire, elles s’engagent à augmenter la qualité de vie au sein de l’environnement de travail ou QVT. Les DRH de ces sociétés font face à un enjeu de taille : l’allègement des problèmes d’ordre personnel doit être intégré dans les activités. Pour garantir l’enthousiasme de chaque collaborateur, les entreprises investissent au niveau de l’aménagement de l’espace de travail et l’achat de matériels adaptés. Sera alors entrepris la transformation de l’environnement en un lieu chaleureux et convivial. Ajoutées à cela, des activités de Team building sont également organisées.
Certains organismes vont encore plus loin et intègrent dans leur QVT la prévention des maladies mentales. En effet, certains RH mettent en place des activités pour éviter la dépression ou l’anxiété. Par exemple, la pratique d’un sport collectif ou des programmes d’amélioration de la proximité de la communication. Il se peut que les responsables aient à intervenir sur des cas déjà graves. Ces activités misant sur le bien-être du collaborateur ont également été influencées par le phénomène du quiet quitting omniprésent en ce moment.