Il ne reste plus que quelques jours avant le coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si cet événement suscite un enthousiasme certain, il n’est pas sans engendrer des perturbations importantes pour les entreprises situées dans les périmètres de sécurité des sites.
Des JO 2024 synonymes de perturbations économiques pour certaines entreprises
En marge de cet événement planétaire, des mesures de protection strictes, telles que la restriction de la circulation et l’installation de périmètres de sécurité autour des sites olympiques, ont été adoptées. Elles sont indispensables pour garantir le bon déroulement de l’événement, mais pourraient impacter négativement l’activité des entreprises implantées dans ces zones.
Commerces, artisans, sociétés de livraison, prestataires de services... de nombreux acteurs économiques redoutent une baisse conséquente de leur chiffres d’affaire pendant la période des JO. Cette situation risque de fragiliser leur trésorerie et menace, dans certains cas, leur pérennité.
Mise en place d’une commission d’indemnisation pour compenser les préjudices
Soucieux de limiter les effets négatifs des JO sur l’économie locale, le gouvernement a créé une commission nationale d’indemnisation. Présidée par une conseillère d’État, elle a pour mission d’examiner les dossiers des entreprises qui s’estiment victimes d’un « préjudice anormal et clairement lié aux Jeux ».
Pour être éligibles, les plaignantes devront apporter la preuve que les JO ont nui à leur activité, notamment en quantifiant le manque à gagner net directement causé par les perturbations. Un expert-comptable pourra jouer un rôle majeur dans l’établissement de ce constat.
Si le préjudice est avéré, l’indemnisation sera prélevée, soit sur le budget du ministère de l’Intérieur, s’il est lié à une mesure de police, soit sur le budget du ministère des Transports, par exemple pour les bateaux de céréaliers ne pouvant pas acheminer leurs marchandises sur la Seine.