Les Français s’approchent de plus en plus de la présidentielle de 2022. Devant cette situation, les groupements d’industriels ont émis diverses suggestions sur le digital pour le/la prochain(e) chef(fe) d’État. Parmi ces organisations figure la fédération réunissant les acteurs de la filière des infrastructures numériques. Une entité qui a appelé les candidats à réagir à ses recommandations.
À l’occasion de l’élection présidentielle 2022, la fédération InfraNum a formulé quelque trente suggestions « pour une France durable et connectée ». Des recommandations qui profiteraient aux consultants digitaux si elles sont concrétisées. En effet, le contexte que celles-ci instaureraient favoriserait la création d’opportunités professionnelles dans le numérique. Pour les saisir plus facilement, ces experts sont invités à se mettre en Portage salarial. Lors de la recherche de missions, ils profiteront de l’accompagnement de la société spécialisée dans ce dispositif.
Adressées à l’ensemble des candidats au scrutin suprême, les propositions d’InfraNum s’articulent autour de quatre thèmes clés. Il s’agit de : l’humain au centre du digital, la sécurité et la souveraineté numérique, des oubliés du programme et l’enjeu primordial du numérique …
Le digital constitue un sujet intrinsèquement politique
Le 23 mars dernier, quelques représentants des candidats à la présidentielle de 2022 ou eux-mêmes ont réagi à ces suggestions. Sur le premier sujet susmentionné, presque toutes les équipes de campagne ont souligné le besoin :
- D’initier davantage au digital ;
- De renforcer la formation continue ;
- Etc.
Ainsi, le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle veut que le programme scolaire aborde plus tôt un apprentissage IT. La présidente du Conseil régional d’Île-de-France, Valérie Pécresse, elle, prévoit de mettre en place une école dédiée au digital. Enfin, le président de la République en exercice, Emmanuel Macron, compte former des techniciens et ingénieurs supplémentaires. Sur les cinq prochaines années, il entend en produire 400 000.
Dans ce cadre, le président d’InfraNum, Philippe Le Grand, indique que comme l’a brusquement rappelé la pandémie de Covid-19 :
Le numérique irrigue notre quotidien […] et les infrastructures ont ainsi été un facteur clé de résilience nationale. Incontournable, le numérique reste donc fondamentalement un objet politique.
Les défis durant le prochain quinquennat s’avèrent énormes
Les différentes crises que l’Europe a récemment connues soulèvent les questions :
- De la cybersécurité ;
- Du développement des centres de données ;
- De la gestion des données.
Concernant la souveraineté digitale et la sécurité, Valérie Pécresse estime ainsi vital d’appuyer l’arsenal législatif français avec :
Une loi souveraineté et responsabilité numérique avec un cloud souverain et un Parquet national de la cybersécurité.
Pour la fédération rassemblant des acteurs du secteur des infrastructures numériques, le prochain quinquennat se caractérise par trois problématiques capitaux. Philippe Le Grand détaille qu’il s’agira de :
- Consolider l’engagement à l’exportation ;
- Prendre le challenge de la transition écologique et renforcer la compétitivité ;
- Menant le plan France très haut débit à son achèvement.
Au vu de ces enjeux, il glisse que les challenges se révèlent gigantesques, ceux-ci portant, entre autres, sur :
· L’accompagnement de la digitalisation des services publics, des communes, régions et départements, ainsi que de l’État ;
· La compétitivité ;
· La souveraineté.
Sans oublier la convergence des transitions digitales et écologiques.