Le rapport d’Oxfam sur les inégalités salariales met en lumière l’écart abyssal entre les rémunérations des PDG et celles de leurs employés au sein des 100 plus grandes entreprises françaises. Les chiffres sont sans appel : certains dirigeants perçoivent jusqu’à 1 000 fois plus que leurs subordonnés.
Un gouffre faramineux
Le rapport d’Oxfam, dont les résultats ont été rendus publics le 27 avril dernier, met en exergue de fortes inégalités salariales dans les 100 plus grandes entreprises françaises du SBF 120.
Selon l’ONG, « la part des richesses créées allouée aux salariés a diminué au fil des ans ». Cette analyse s’appuie sur les données des salaires moyens de chaque entreprise ainsi que sur la rémunération de leur dirigeant.
Au cours de la dernière décennie, la rémunération des PDG des grandes entreprises françaises a augmenté de +66 %, contre seulement +21 % pour les salariés.
Par exemple, chez Teleperformance, le top manager est payé 1 484 fois plus qu’un salarié moyen, tandis que Carlos Tavares, PDG de Stellantis, empocherait 1 139 fois plus.
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Des inégalités persistantes
Les écarts de rémunération entre les PDG et les salariés sont révélateurs d’une inégalité flagrante, particulièrement préjudiciable pour les femmes qui en sont les principales victimes.
Un exemple frappant est celui du directeur exécutif de Stellantis qui, avec une rémunération annuelle dépassant les 66 millions, perçoit plus que toutes les femmes à la tête des grandes entreprises réunies.
L’ONG pointe du doigt plusieurs éléments à l’origine de ces écarts vertigineux. En premier lieu, la structure des rémunérations des PDG.
Par ailleurs, ces derniers ont le pouvoir de voter leur propre rémunération au sein des conseils d’administration, où les salariés sont sous-représentés.
Afin de réduire les inégalités salariales criantes entre dirigeants et employés, l’Oxfam avance plusieurs pistes de solution, dont la fixation d’un ratio maximum de 1 à 20 devant permettre de répartir plus équitablement la richesse créée.