Le niveau de chômage a baissé à la fin de l’année dernière. Les actions du gouvernement en faveur de la création de nouvelles entreprises ont favorisé l’élaboration d’emplois. Quant aux recruteurs, ils ne veulent pas manquer de main-d’œuvre. Malgré les différentes crises économiques comme l’augmentation des coûts de l’énergie, les sociétés n’ont pas cessé d’embaucher.
Le bilan de l’Insee, fait état fin 2022, d’une diminution du nombre de personnes sans emploi. L’exécutif a en effet pris des mesures ayant favorisé la création de nouvelles entreprises. D’une manière générale, la digitalisation de certains postes a provoqué une forte demande de main d’œuvre. Les professionnels n’ont pas hésité à envisager une reconversion. De ce fait, l’augmentation du nombre de consultants informatique a augmenté ces dernières années.
Le chômage est revu à la baisse au quatrième trimestre 2022
Pour le gouvernement, l’objectif est de voir le taux de chômage réduit à 5 % d’ici 2027. C’est dans cette optique que la réforme de l’assurance chômage a été lancée en février. Les réels impacts sont encore attendus pour être confrontés au rapport récemment publié par l’Insee. Parues ce mois également, les statistiques révèlent une légère baisse du taux de chômage au trimestre T4. Il est de 7,2 % alors qu’il était de 7,3 % le trimestre précédent, ce qui représente en moyenne 45 000 demandeurs d’emploi en moins pendant cet intervalle. C’est le niveau le plus bas constaté depuis 14 ans. Selon l’institut de statistiques, Il s’agit de son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2008, si l’on excepte la baisse ponctuelle en ‘‘trompe-l’œil’’ du deuxième trimestre 2020, pendant le premier confinement.
Néanmoins, les économistes sont circonspects pour 2023. Leur appréhension est justifiée par différents faits. D’abord, il y a de plus en plus d’entreprises qui mettent la clé sous la porte. De plus, la création d’emplois a ralenti à la fin de l’année dernière. Par ailleurs, on compte 1,9 millions de personnes qui sont au chômage depuis au moins un an. Soit 1,9 % de la population en âge de travailler.
La main-d’œuvre augmente mais la productivité n’a pas évolué
Les économistes restent également perplexes face à la proportion des individus en activité. Leur effectif représente 68 % de la population active. Ce taux élevé est le plus haut enregistré en l’espace d’un demi-siècle. Pourtant, la croissance économique a stagné. Une productivité en régression peut être une explication à cette incohérence.
Elle peut également être due à l’augmentation du nombre de personnes au travail. En effet, le nombre de CDI a grimpé au dernier trimestre 2023. Bon nombre d’entreprises ont ainsi persisté à recruter. D’autre part, les aides financières de l’État ont largement contribué à la réduction du chômage. Elles ont permis à 800 000 apprentis à la recherche d’un travail de se faire embaucher en 2022. De plus, la stratégie nationale favorise les auto-entrepreneurs. Avec les diminutions d’impôts appliquées aux sociétés, plusieurs nouvelles entreprises ont pu être créées. Cela permet naturellement la création de nouveaux emplois.
