La première ministre Élisabeth Borne a fait une annonce sur la réforme de la retraite. Son objectif est de trouver un accord avec les différents partenaires et acteurs sociaux. Elle a profité des élections législatives se tenant à Évrecy pour faire passer son message. Circonscription où la chef du gouvernement était candidate à ces élections.
Éviter la confrontation et le blocage de la réforme des retraites est le principal objectif de la première ministre. L’idée du gouvernement n’est pas du tout d’embêter les travailleurs a-t-elle déclarée à Evrecy devant près de 60 personnes. Elle compte sur la responsabilité des Français pour comprendre le bien-fondé de la modification du calcul des retraites.
Les indépendants ayant opté pour le portage salarial pourra bénéficier des droits à la retraite comme les salariés. En effet, en tant que salariés portés, ils paient des cotisations et profitent de la couverture sociale. Pour rappel, la Définition portage salarial est un statut entre l’entreprenariat et le salariat.
Il n’existe pas de formule miracle pour la première ministre
Lors d’une séance d’échange avec le public, Élisabeth Borne était notamment questionnée sur la confiance qu’elle porte sur ce projet de réforme. Le Président Emmanuel Macron, face aux journalistes le vendredi 3 juin annonce que la réforme sera appliquée en 2023 pendant l’été. Dans la même perspective qu’Élisabeth Borne, il souhaitait qu’un accord soit trouvé avec tous ceux qui prendront part aux négociations.
Elle reprenait ainsi l’idée d’aboutir à une issue favorable par ces termes :
Si on veut financer notre système de retraites, notre modèle social, il faut bien qu'on arrive à se parler de la façon dont on veut progressivement travailler un peu plus longtemps, en tenant compte de la difficulté des métiers.
Quelques électeurs ont expliqué leur cas en avançant leur salaire, leur cotisation et les très faibles augmentations perçus à la retraite. La première ministre a promis de regarder de plus près le cas le plus touchant. Elle affirme cependant que :
J'ai bien conscience que des Français ont des pensions très modestes.
Et que la volonté du gouvernement serait de hausser les retraites les plus basses.
Changer la perception que les Français ont des services publics est aussi une de ses priorités. La plupart d’entre eux pensent qu’ils sont difficiles d’accès. Les campagnes législatives ont été une occasion pour elle d’affirmer que le gouvernement compte répondre à toutes leurs préoccupations. Qu’elles soient sur le plan social, éducatif, administratif ou encore sur le domaine de la santé.
Emmanuel Macron déroule les grands axes de son quinquennat
Face aux journalistes de la région, le Président Emmanuel Macron affirmait à propos de la réforme de retraite qu’elle était :
Indispensable au financement de nos transformations.
L’agenda des actions prioritaires de son deuxième quinquennat place l’application de cette réforme au milieu de l’année 2023.
Pendant les campagnes pour l’élection présidentielle, le Président soutenait un recul de l’âge requis pour partir à la retraite. Il se situerait entre 64 et 65 ans. Dans le même temps, une de ses promesses de campagne était de fixer la pension minimale par mois à 1 100 euros. Quant à la capacité d’achat des Français, Emmanuel Macron annonce que la loi sera soumise à un vote pendant les vacances d’été. De même qu’un projet urgent et simplifié à adopter sur le secteur de l’énergie.
La Président a affirmé aussi qu’il voulait mettre en œuvre une nouvelle stratégie lors de son second mandat. Ainsi, les législatives passées, il convoquera selon ses dires « un Conseil national de la refondation ». Cette grande entrevue se fera avec toutes les forces vives du pays :
- Associatives ;
- Sociales ;
- Économiques ;
- Politiques.
Les parties civiles aussi participeront aux échanges en sélectionnant quelques-uns par un tirage au sort. Les questions environnementales et le pouvoir d’achat des Français seront les enjeux importants de cette grande concertation. Parmi d’autres que sont la parité des chances pour l’intégration dans les services d’État, l’emploi pour tous ou encore l’autonomie militaire.