Accepteriez-vous un emploi moins rémunérateur s’il vous est donné la possibilité de travailler à distance ? Cette problématique a été soumise à 1 148 individus dans le cadre d’un sondage mandaté par le Washington Post auprès de l’institut Ipsos. Les résultats sont étonnants, puisque 55 % des participants ont répondu favorablement à cette proposition.
Un intérêt marqué malgré les contraintes financières
Le télétravail a connu une montée en popularité remarquable ces dernières années, amplifié par l’impact de la pandémie. Ce mode de travail permet aux employés d’accomplir leurs tâches professionnelles en dehors du cadre traditionnel du bureau, en utilisant les technologies de communication modernes.
Si le télétravail s’accompagne de nombreux avantages, comme une plus grande flexibilité dans la gestion du temps ou une réduction des temps de déplacement, il entraîne également des frais supplémentaires, tels que l’achat de matériel et la consommation d’électricité. Des frais qui doivent être d’ailleurs pris en compte lors du calcul du TJM du consultant indépendant.
Le TJM (Taux Journalier Moyen) en portage salarial est un indicateur clé pour déterminer la rémunération des professionnels autonomes. Il représente le montant facturé par le consultant ou le prestataire de services au client pour une journée de travail.
Si les résultats de l’enquête menée par Ipsos révèlent un fort intérêt des travailleurs pour ce mode d’organisation, ils montrent aussi que près de la moitié (45 %) des salariés actuellement en télétravail seraient prêts à reconsidérer cette pratique et accepteraient un emploi nécessitant leur présence au bureau certains jours en contrepartie d’une rémunération plus élevée.
Des opinions divergentes
Dans un contexte où des géants de l’industrie tels que Disney, Apple et Amazon appellent au retour partiel des employés sur site, un débat animé fait rage entre ceux qui soutiennent le télétravail et ceux qui luttent pour le préserver.
Selon une récente enquête, 4 salariés sur 5, y compris celles qui bénéficient déjà du télétravail, sont disposés à se rendre au bureau quelques jours par semaine moyennant une augmentation de salaire.
Les avis sont également partagés chez les dirigeants d’entreprise. Lorsque Michael Dell, un fervent partisan du télétravail, plaide pour la massification du télétravail, Sam Altman, PDG d’OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT, a une opinion totalement différente. Selon lui, « le télétravail n’est pas viable à long terme, surtout pour les start-ups, en raison des limitations technologiques ».