La nouvelle était connue depuis un certain moment et Apple vient de la confirmer en licenciant une centaine de recruteurs. Cette annonce a été publiée par Bloomberg dans un de ses rapports. Des reproches sur la qualité du service de recrutement étaient avancées dans les allées de Cupertino. Tim Cook a même été interrogé à ce sujet par les investisseurs.
Tim Cook, le CEO d’Apple, affirme que le nombre de nouvelles embauches n’a pas baissé. Cependant, ce sont plutôt leurs procédures qui sont remises en cause. Leur mission était de détecter les meilleurs profils de développeurs et d’informaticiens afin d’apporter leur expertise et expérience au groupe. Les consultants IT avec des compétences avérées en ingénierie ou en développement peuvent postuler auprès de Apple via le Portage salarial. Ils auront ainsi la possibilité de profiter des avantages de ce statut comme l’autonomie professionnelle et la sécurité sociale.
Pour optimiser sa stratégie en termes de recrutement, Apple a été contraint de licencier une partie du personnel RH.
Un délai de quelques semaines accordé aux salariés licenciés
Le rapport affirme que les salariés licenciés conserveront leurs rémunérations ainsi que leurs droits sociaux pendant quelques temps encore. Ce délai s’étend jusqu’en septembre 2022. Dès la confirmation de cette information, ils pourront encore accéder aux locaux de l’entreprise pour prendre leurs affaires personnelles. Ces licenciements ont eu lieu notamment dans trois centres du groupe à Singapour, en Californie et au Texas.
La vague de salariés licenciés n’étaient pas en CDI avec Apple, mais avaient signé des contrats à temps partiel. Ils avaient en majorité comme fonction :
● L’aide au support technique ;
● L’assistance et l’accompagnement des clients ;
● La location des offres ;
● L’optimisation d’Apple Maps.
Les résultats entre avril et juin du groupe Apple n’étaient pas à la hauteur des attentes. Comme d’autres entreprises, la firme américaine a choisi de ralentir les recrutements. Même si elle n’apas l’habitude d’effectuer des licenciements de masse. Les grands groupes ayant procédé à ce type de licenciement sont entre autres :
● Microsoft ;
● Meta ;
● Spotify ;
● Google.
La précédente action de ce genre a eu lieu en 2019. Il s’agissait d’employés contractuels en Irlande qui devaient procéder à des écoutes téléphoniques Siri. Cependant, la vie privée des utilisateurs a eu raison de ce projet qui n’a pas pu aller jusqu’à son terme. Tesla, de son côté, annonce un prochain licenciement au sein de son effectif à hauteur de 10 %.
Apple affiche des résultats positifs malgré la crise économique
Malgré tout, Apple ne rencontre pas de réels problèmes financiers. En effet, l’entreprise enregistre des bénéfices à hauteur de 19,4 milliards de dollars. Comparée aux comptes des années antérieures, la croissance n’a pas atteint le niveau espéré. Apple s’accommode au fait que les ventes peuvent être en hausse ou en baisse en fonction du contexte économique.
Tim Cook, le PDG d’Apple, a déclaré à propos de la stratégie de recrutement du groupe :
Nous croyons en l'investissement à travers le ralentissement. Et donc nous continuerons à embaucher des gens et à investir dans des domaines, mais nous le faisons de manière plus délibérée en reconnaissant les réalités de l'environnement.
À part cette vague de licenciement, Appel désire que ses collaborateurs reviennent partiellement travailler. La date du 5 septembre a été retenue comme échéance pour ce retour dans les bureaux. Ou à minima, les salariés devront être présents pendant 3 jours par semaine.
Bâtis en 2017 et considérés comme les plus coûteux au monde, Apple souhaite que les locaux soient occupés par ses employés. Les responsables au sein du groupe ont mené des actions dans ce sens depuis 2021. Cette volonté a provoqué des tensions au sein du groupe entre les dirigeants et les employés.